Vendredi 2 mai 2008 à 20:02

Tu es partie trop vite. Des souvenirs à jamais gravés sur mon coeur, Ton sourire figé au plus profond de mon ame, Ta voix ancrée car réécoutée si souvent, Tu seras toujours une petite partie de moi, une partie déchirée.
Aujourd'hui pourtant j'ai pleuré en souriant, ces pensées sont toujours plus fortes le 2 mai.Aujourd'hui j'avoue que j'avais tort, oui les bons souvenirs finissent par effacer ce manque, cette image de ta petite main à la fenetre de tes larmes de ne pas vouloir partir, de cette attente, de ce coup de téléphone tragique, de la greve de la faim pendant 10 jours. Oui ton sourire, ton rire, ta joie, ton intelligence, ton égoisme, ton immaturité, ont tout balayé.
C'est idiot peut être d'écrire tout ça comme ça de s'y adresser alors qu'on y croit pas. Non elle n'est pas dans un monde meilleur, Non elle n'est pas la haut, Non elle n'est pas mieux qu'ici. Elle s'est envolée ça s'est sur et elle s'éloigne petit à petit, me laissant vivre ma vie sans elle, me laissant grandir murir et resourire le 2 mai.

C'est pour toi que je me bas depuis le début, maintenant vous le savez. Combattre cette fatalité du connard roulant à 245km/h sur l'autoroute c'est impossible, le torturer également car il a la chance d'y être resté, lui. Mais je veux me battre pour les autres qui ont besoin de nous, ici ou là bas, en leur accordant trois mois de notre année et partir à leur rencontre pour aider à notre toute petite échelle qui améliore leur vie. Ou ici guérir, soigner, soulager, ou aider et accompagner vers cette échéance certaine. Accompagner les familles, parents, frère, soeur...
"parce qu'il y a des gens qui sacrifient leur journée pour que ce soit la plus belle de votre vie". On ne peut pas sauver tout le monde, beaucoup s'en vont trop tot, mais il est trop facile de s'apitoyer sur son sort et d'oublier les autres qui sont encore là et qui ont besoin de vous. J'ai mis 5 ans à m'en rendre compte il les faut, mais maintenant le combat à commencé et je NE PERDRAI PAS.

Tu me manques, je vis pour toi, je t'aime et je t'oublis pas.

"Un homme n'est jamais
aussi grand
que lorsqu'il est à genoux pour aider
un enfant"


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