Lundi 19 mai 2008 à 22:57


Toi...




Ce serait déplacé de crier que je t'aime ?
































Car au fond on ne sais pas où cette voie nous mène



Lundi 19 mai 2008 à 22:46

On a emprunté une voie, beaucoup trop pleine d'embuches, et là je n'ai plus assez de forces pour toutes les éviter, les enjamber, alors je me cogne, elles me tombent dessus, je trébuche, ça rape, ça gratte, ça pique, ça brule, ça fait mal et je tombe.

Et là une présence, on me frole, on m'attire, on prend l'apéro, on papotte, on m'écoute me plaindre de mes drames pathétiques, on me redonne le sourire. histoire de me rappeler encore qui je suis, et que vous êtes là.
Merci à vous deux d'avoir éclairer ma journée,
alors que tout n'est pas rose pour vous non plus.

Journée qui a d'ailleurs éclater dans un dernier coup de tonnerre emportant sur son passage, maison, cours, souvenirs, enfance,respect, compréhension, amour, et toute cette utopie de vivre dans un endroit rempli de vieux que l'on déteste, d'une boulangerie qui nous fait mal, d'un marché désert mais aussi de ce magnifique coucher de soleil sur notre chemin, de notre enfance à six, de mes gouter surprise, du temps où j'étais le centre de l'attention, du temps ou l'on était tous innocents, des mois d'été dans la piscine après l'avoir réclamé pendant plus de 10ans, des caches caches avec le chien bébé que l'on avait demandé pendant 10ans, de l'arrivée du piano, des travaux de la véranda tous avec un marteau, des films de famille, des pannes d'électricité, du départ des fauteuils pourris, des mercredi aprem avec mon ennemi juré qu'il fallait garder, des gaillard et du squat de piscine grace à la corsa des feux d'artifices qui ne décollent jamais des épis de maïs que l'on ne sait pas manger mais qu'on finit par tous se balancer dessus du mille borne du monopoly a 6 avec les grands garçons qui trichent et des ptits qui perdent, de Lui plus grand, d'Aude, de l'ordinateur et des légos avec le frere, des barbies avec la soeur, de la peinture du théatre de l'anglais des courses au trésors avec la soeur, de l'école, du basket et du premier amoureux

C'est injuste, c'est égoiste, j'en suis parti je fais ma vie, mes nouveaux amis, mes études, ma situation, mon indépendance etc...
Il est peut être juste l'heure de tourner cette page douloureuse, de se dire que Flora n'est plus, qu'avec Ben c'est fini, qu' Aude m'a quitté à jamais, qu'il faut grandir et pas se voir grandir, qu'elle s'est mariée, et qu'on sera toujours "La Malice" quoi qu'il arrive, qu'elle que soit la couleur de la tapisserie, qu'on repeindra tous ensemble la cuisine, qu'on se fera une nouvelle histoire sans jamais oublier celle là.








Pourrais je un jour quitter l'amertume, ou est ce trop fatiguant de jouer en vain avec sa vrai nature...

Samedi 3 mai 2008 à 22:15




Un léger flou
Un gros fouilli
Beaucoup de narcissisme
Sur un air de "je fais ce qu'il me plait"
réver de voir plus haut
ne pas laisser s'envoler l'espoir
pensée en l'air
instant suspendu
bonheur
silence
ivresse
.

Vendredi 2 mai 2008 à 20:02

Tu es partie trop vite. Des souvenirs à jamais gravés sur mon coeur, Ton sourire figé au plus profond de mon ame, Ta voix ancrée car réécoutée si souvent, Tu seras toujours une petite partie de moi, une partie déchirée.
Aujourd'hui pourtant j'ai pleuré en souriant, ces pensées sont toujours plus fortes le 2 mai.Aujourd'hui j'avoue que j'avais tort, oui les bons souvenirs finissent par effacer ce manque, cette image de ta petite main à la fenetre de tes larmes de ne pas vouloir partir, de cette attente, de ce coup de téléphone tragique, de la greve de la faim pendant 10 jours. Oui ton sourire, ton rire, ta joie, ton intelligence, ton égoisme, ton immaturité, ont tout balayé.
C'est idiot peut être d'écrire tout ça comme ça de s'y adresser alors qu'on y croit pas. Non elle n'est pas dans un monde meilleur, Non elle n'est pas la haut, Non elle n'est pas mieux qu'ici. Elle s'est envolée ça s'est sur et elle s'éloigne petit à petit, me laissant vivre ma vie sans elle, me laissant grandir murir et resourire le 2 mai.

C'est pour toi que je me bas depuis le début, maintenant vous le savez. Combattre cette fatalité du connard roulant à 245km/h sur l'autoroute c'est impossible, le torturer également car il a la chance d'y être resté, lui. Mais je veux me battre pour les autres qui ont besoin de nous, ici ou là bas, en leur accordant trois mois de notre année et partir à leur rencontre pour aider à notre toute petite échelle qui améliore leur vie. Ou ici guérir, soigner, soulager, ou aider et accompagner vers cette échéance certaine. Accompagner les familles, parents, frère, soeur...
"parce qu'il y a des gens qui sacrifient leur journée pour que ce soit la plus belle de votre vie". On ne peut pas sauver tout le monde, beaucoup s'en vont trop tot, mais il est trop facile de s'apitoyer sur son sort et d'oublier les autres qui sont encore là et qui ont besoin de vous. J'ai mis 5 ans à m'en rendre compte il les faut, mais maintenant le combat à commencé et je NE PERDRAI PAS.

Tu me manques, je vis pour toi, je t'aime et je t'oublis pas.

"Un homme n'est jamais
aussi grand
que lorsqu'il est à genoux pour aider
un enfant"


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